Octobre : aucun frais d'envoi (1er octobre 2022)
Les premiers poivriers sont plantés (25 septembre 2022) Flyer, positionnement de la marque et commandes depuis la France (4 septembre 2022) Fête de l'artisanat de Puplinge 2022 (23 août 2022) Nouveaux sachets 1 kg compostables/biodégradable (12 août 2022) Le café est arrivé ... mais à quel prix (4 juillet 2022) Café en mer et site relooké (19 avril 2022) Pollinisation de la vanille (23 février 2022) Le lien pour la vidéo contenue dans cette news a changé. Cliquez ici pour la voir. Nos premières cabosses (5 janvier 2022) Déjà 2 semaines ... (21 octobre 2021) Vivement le retour (28 septembre 2021) Lutte en saison des pluies (01 août 2021) Prolongation rupture de stock (13 mai 2021) Rupture de stock (5 mars 2021) Bonne Année 2021 (01.01.2021) Bonnes et mauvaises nouvelles (02.11.2020) Transition bio (30 mai 2020) Floraison et transition vers l'agriculture biologique (22 avril 2020) Rupture de stock et attente d'une bonne pluie (6 avril 2020) Nouvelles en bref (1er avril 2020) Si vous souhaitez recevoir les futurs E-mail, dites-le nous via notre page contact
1 Commentaire
Il ne pleut jamais en janvier février, sauf ... ![]() L'an dernier, il a plu fin février, ce qui était déjà très inhabituel. Mais cette année c'est fin janvier que nous avons eu une très forte pluie. Dans un premier temps, nous avons pensé que ce ne serait pas suffisant pour faire fleurir le café, alors que l'on sortait à peine de la fin de la récolte, Il a bien vite fallu déchanter : une floraison partielle a bien lieu, ce qui augure d'un début de récolte en septembre déjà et un mûrissement inégal qui va allonger la durée de la récolte. ![]() Heureusement, cela n'affecte en rien la qualité du café et ne nous empêche pas d'apprécier la beauté de ces fleurs, le travail des abeilles et la simultanéité inhabituelle des fleurs blanches du café avec les fleurs oranges des Poro Gigante, arbre qui, outre de l'ombre, a la particularité de fournir de l'azote à nos plants de café. En raison d'une météo 2018 atypique (voir ci-dessous les news concernant la floraison), la récolte a été longue (près de 3 mois), mais moins abondante, en particulier pour la nouvelle variété Obata dont la croissance est plus lente que prévu. La récolte a de plus été compliquée par le fait que je me suis bloqué le dos le 17 décembre et, après 3 semaines d'immobilité quasi totale, je suis en lente phase de récupération. Il a fallu donner les consignes depuis mon lit et compter sur Viviane pour aller chercher les sacs de café avec le pick-up, aider les employés pour les mesures d'humidité, les payer etc. Elle mérite donc bien de figurer avec nos employés et cueuilleurs sur la photo ci-dessous. L'équipe n'est pas au complet car, vu les circonstances, l'apéritif de fin de récolte a été improvisé en dernière minute. Comme je n'ai pas pu aller dans les plantations depuis plus d'un mois, ce sera la seule illustration de ce message. Plus d'infos quand je pourrai retourner gambader dans les caféiers.
Profitant d'une période de repos forcé et de l'ouverture d'un compte en France, un site accessoire a été créé pour permettre des achats directement en euros (cliquer ici).
Quelques précisions :
Nous sommes en pleine récolte et la qualité est au rendez-vous. Nous passons plusieurs fois pour ne récolter que les grains bien mûrs et ne terminerons pas la récolte avant mi-janvier, si ce n'est fin janvier. Comme le montrent les photos ci-dessous, la maturation est très variable d'un caféier à l'autre et il n'est pas facile de sélectionner uniquement les grains bien mûrs. Transition à l'agriculture biologique retardée de quelques mois
L'an dernier, nous avions déjà remarqué des tâches noires sur certains caféiers, signe de la présence d'une maladie fongique, l'anthracnose. Cette année, c'est une forme très virulente de cette maladie qui s'est installée et nous avons décidé de reporter de 6 mois la période de transition de 3 ans qui permettra d'obtenir une certification de culture biologique. La maladie étant bien installée, et affectant de plus nos nouvelles plantations de vanille, il nous a semblé prudent de prévoir encore un, peut-être deux traitements conventionnels en alternance avec les traitements reconnus par l'agriculture biologique que nous avons déjà commencé à utiliser. Cette maladie n'affecte en rien la qualité du café mais pourrait fortement diminuer le rendement soit directement, soit indirectement par la taille des branches affectées ou l'élimination des caféiers trop atteints pour éviter la dissémination des spores. 250 cacaoyers![]() La culture du cacao au Costa Rica, florissante dans la première moitié du siècle passé, a été décimée par la moniliose et avait presque disparu à la fin du siècle. Elle renaît peu à peu et la station de recherche agronomique CATIE, située à Turrialba, a développé plusieurs variétés résistantes à cette maladie. Afin de tester ce qui correspond le mieux à la zone (nous sommes proches de l'altitude limite pour cette culture), nous avons acheté 5 de ces variétés et avons planté 50 représentants de chacune d'elles. Afin de compléter le test, nous les avons plantées dans 3 zones différentes, dont une avec irrigation. Nous aurons le temps de vous en reparler : les premières cabosses ne seront récoltées que dans 3 ans ! Les singes et les écureuils, nombreux dans la région, pourraient être des concurrents sérieux pour la récolte des cabosses. Quant aux ratons laveurs ... 70 plants de vanille ![]() Il y a peu de culture de vanille dans la région d'Atenas. Une cultivatrice, notre conseillère en la matière, a dû abandonner cette culture il y a quelques années en raison d'une maladie cryptogamique. La culture est donc possible, mais pas sans risque. Afin de déterminer la meilleure variété pour la zone, nous débutons là encore par des tests. 50 plants de la variété "Hybride" et 20 de la variété "Pompona" ont été plantés et nous envisageons d'autres essais d'ici la fin de l'année. Des plants de café, taillés en conséquence, sont pour le moment utilisés comme tuteurs. Dans ce cas également, nous avons le temps de vous en reparler, les premières fleurs n'apparaitront que dans 3 ans lorsque les plantes mesureront 20 à 30 mètres ! Une zone sous saran et avec irrigation a été créée pour cultiver la vanille, mais nous en avons planté également dans 2 autres zones afin de déterminer les possibilités de culture selon l'ombrage et l'absence d'irrigation.
Bientôt bio ? ![]() Avec les 2500 pieds plantés cette année, l'OBATA est majoritaire dans la plantation. La résistance à la "rouille" de cette variété permet d'envisager une reconversion en culture biologique, d'autant plus nécessaire vu la diversification en cours. Nous espérons pouvoir aller dans ce sens dès 2020. L'historique : cultivateur de café ... par hasard L'achat de la propriété de 5 hectares en 2012, avait pour but de construire une petite résidence secondaire sur un terrain permettant par ailleurs de tester la possibilité de cultiver de la vigne en zone tropicale. Le terrain était déjà planté en café sur 4 hectares environ, mais les vendeurs nous avaient assurés que nous n'aurions aucune obligation de nous en occuper, un de leurs employés se chargeant de tout en échange du produit de la vente qu'il se chargeait de faire à la coopérative locale. L'employé en question ayant été licencié peu après pour justes motifs, nous nous sommes retrouvés seuls et sans connaissances agricoles à la tête de 4 hectares de café. Nous avons donc cherché un employé, puis deux, et avons demandé le soutien des ingénieurs agronomes de la coopérative. Peu à peu plus à l'aise, nous avons acheté les machines permettant de produire notre propre café et décidé de l'exporter vers la Suisse où nous continuons de passer 6 mois par an. Quant à la résidence secondaire, elle est devenue résidence principale lors des 6 mois que nous passons au Costa Rica. Diversification : vanille et cacao Bien que la faisabilité ait été testée lors d'un voyage en Thaïlande, nous avons renoncé à la plantation de vigne en raison de la difficulté d'importer officiellement des plants au Costa Rica. La chute du cours du café et diverses discussions avec des adeptes de la culture bio ou de la permaculture nous ont conduit à remettre en cause le modèle de monoculture du café dont nous avions hérité. Après deux mois de réflexion en compagnie d'un stagiaire, Léo Zoppi, nous avons décidé de planter de la vanille, du cacao et de nombreuses espèces d'arbres qui serviront de tuteurs, de protection du vent et à donner de l'ombre pour les diverses plantations. Durant les mois de juin et juillet, outre les 2500 caféiers Obata, nous avons planté 250 cacaoyers, 1000 hibiscus (protection contre le vent entre 0 et 3 m), 400 Gliricidia Sepium (futurs tuteurs pour la vanille et ombrage pour le cacao) et une bonne cinquantaine d'arbres de diverses espèces (protection contre le vent et ombrage). Les premières plantes de vanille (une septantaine) ont été plantées en juillet. Durant son stage, Léo avait construit un premier hôtel à insectes et nous avons l'intention d'en construire d'autres prochainement afin de favoriser la présence de diverses espèces à proximité de nos plantations dont, espérons-le, les insectes pollinisateurs du cacao.
Une double floraison peu favorable
Mais la nature fait bien les choses ![]() Fort heureusement, comme en témoignent les photos illustrant cette info, la croissance du café s'est normalisée et laisse augurer d'une récolte de très bonne qualité et, espérons-le peu affectée sur le plan quantitatif. La durée de récolte, du fait des 2 floraisons espacées, risque en revanche d'être sensiblement plus longue qu'à l'accoutumée. Nos trois variétés de café pur arabica sont en vente (en francs suisses) : |